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Magnus de Sylvie Germain

Par Simon M. 2F

Ce livre, écrit par Sylvie Germain, m’a particulièrement bouleversé. En effet, il y a peu de livres qui peuvent vous procurer une telle émotion. L’écriture admirable de l’auteur et l’histoire racontée de manière aussi atypique donnent une impression de remise en question.

L’auteure est née en 1954 à Châteauroux (commune française). C’est une femme de lettres qui a également pratiqué des études de philosophie. Le roman Magnus reçoit un accueil positif du public. Il se voit attribuer le Prix Goncourt des lycéens mais aussi le Prix Liste Goncourt : le choix polonais.

Le récit est ponctué de « Fragments », de « Notules », de « Palimpsestes » et autres. Voici une structure romanesque originale ! Le personnage central, Franco-belge, va changer de noms de nombreuses fois tout au long du récit. Héros à la mémoire lacunaire, il va chercher à découvrir de nombreuses vérités.  Les personnages sont d’un réalisme saisissant, et la trame est remplie d’originalité.

C’est un livre à découvrir. Les mots choisis par l’auteure sont poétiques. Le personnage de Magnus nous interroge : est-ce un ourson, ou un homme ? Il est nécessaire d’avoir terminé le livre pour comprendre le sens du livre, si symbolique soit-il.

 » Il était une fois… Ainsi commencent toutes les histoires qui n’ont jamais eu lieu. Les mythes, les fables, les légendes. »

Le livre de Sylvie Germain est aussi un livre historique, dans les années de la Seconde Guerre mondiale. Le « père » du héros se montre ancré dans le mécanisme de tuerie qui a eu lieu.

Pour finir, je dirais que c’est une lecture passionnante qui montre le véritable talent de la romancière. On s’aventure dans ce magnifique livre qui nous laisse un sentiment indescriptible.

Simon

Tout d’abord, La petite fille de Monsieur Linh de Philippe Claudel est un livre que j’ai particulièrement aimé, c’est pour cela que j’ai choisi de lire Magnus de Sylvie Germain, étant donné que ces deux livres ont des thématiques qui semblent se rejoindre.

Sylvie Germain est un écrivain de nationalité française née à Châteauroux en 1954. Tout au long de sa jeunesse, elle suit des études de philosophie. Au cours des années 70, elle commence à écrire des contes et des nouvelles mais ce n’est qu’en 1984 qu’elle publie Le Livre des nuits, un long roman qui reçoit six prix littéraires. Son premier roman est un grand succès, elle part donc en 1986 vivre à Prague pour enseigner la philosophie française. En 2000, elle publie plusieurs livres de genres variés : un récit de voyage, un essai spirituel et un album de photographies. Ce n’est qu’en 2005 que Magnus paraît, il reçoit un accueil enthousiaste du public. Par ailleurs, depuis janvier 2007, elle soutient la Bibliothèques Sans Frontières.

Prix Goncourt des lycéens en 2005, Magnus est une histoire bouleversante, de recherche et d’abandon de soi, celle de Franz-Georg, finalement appelé Magnus, qui reconstitue par morceaux son enfance. A la fois roman historique, romantique, tragique ou encore policier, ce livre raconte le récit d’une vie, celle d’un enfant en pleine réflexion sur sa propre identité.
Ce roman nous plonge dans les aventures de Franz-Georg , petit garçon né en Allemagne peu de temps avant la disparition du nazisme.
Sylvie Germain associe deux histoires émouvantes , la première est celle d’un homme sans souvenirs : Franz-Georg n’a plus aucun souvenirs de son enfance plus particulièrement de ses cinq première années, il doit donc s’accrocher au seul témoin direct de son existence passée : son ours en peluche. « Il ne lui reste aucun souvenir, sa mémoire est aussi vide qu’au jour de sa naissance. Des ombres néanmoins la parcourent parfois, venues il ne sait d’où ».
Magnus, c’est un ourson au pelage marron. Cet ours qui ne peut pas parler est l’unique témoin de son enfance, de son existence. Cependant, la mère du jeune Allemand, Théa Dunkeltal, ne semble pas vraiment aimer l’ourson , mais pourquoi ? Nous devinons que la mère du jeune homme est rongée par le lourd secret qu’elle détient. Elle est comme perdue face à un monde hostile, et ne sait quoi faire . Elle craint sans doute la réaction de « son fils » !
D’ailleurs, au cours de cette histoire, le jeune homme va changer à plusieurs reprises son nom, sans véritablement savoir pourquoi.
De plus, trop jeune pour deviner que son père fait partie des médecins nazis des camps de torture, il ne va pas comprendre pourquoi ce dernier part au Mexique. Lorsque Théa apprend que Clemens, son mari, est mort, elle sera comme perdue de tout repère et décidera alors de confier l’enfant à son frère : Lothar. Une nouvelle vie va alors commencer pour le jeune Franz, avec de nouveau un changement d’identité. Il prend donc le nom de famille de son oncle dont il ignorait l’existence jusqu’à présent et devient alors Adam Schmalker. C’est dans la ville de Londres, que Franz ou plutôt Adam va tenter de se reconstruire paisiblement. Grâce à son oncle, il apprend qui était réellement Clemens Dunkeltal et sa famille, puis découvre que ses parents l’ont adopté.
Il revoit au cours d’un étrange rêve, qui le ramène vers son passé, une scène horrible qui lui révélera une partie de son histoire et de son identité. Magnus sera aussi le nouveau nom choisi par l’enfant pour lui-même après avoir grandi et après avoir découvert les secrets de son origine. Mais est -ce sa véritable identité ? En sommes-nous certains ?

Il ignore sa véritable histoire et l’ignorera toujours, mais au-delà de son terrible passé qui le touchera terriblement, il fera de belles rencontres puisqu’il sera aimé par deux femmes qui marqueront sa vie, mais qui mourront l’une et l’autre…

Enfin, cet ouvrage aborde un sujet captivant qui permet au lecteur de ne jamais se lasser de la fine écriture de Sylvie Germain. De plus, le texte est émouvant et agréable à lire, c’est pour cela que j’ai aimé lire ce livre. L’histoire est touchante ce qui permet de s’évader tout en ayant les pieds sur terre. D’ailleurs, elle peut nous faire réfléchir sur certaines choses de la vie. Pour terminer, cette histoire est réaliste ce qui pourrait provoquer une certaine émotion chez certains lecteurs. Il est dommage de ne jamais connaître véritablement cet homme qui est pourtant le cÅ“ur de cette intrigue.

Laurine

« Ce qui n’a pas été dit en temps voulu est perçu, en d’autre temps, comme de la pure fiction ».

Et c’est ainsi que débute le roman Magnus.

Roman écrit par Sylvie Germain et publié en 2005.

Sylvie Germain, née à Chateauroux le 8 janvier 1954 (63 ans), est une femme de lettres Française.

L’histoire se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. Ce roman raconte l’histoire d’un jeune enfant, Franz-Georg, que l’on ne connait qu’à partir de ses cinq ans. Il a attrapé le typhus et a échappé à une mort certaine. Il en ressort avec une amnésie incurable et sa mère (Théa Dukeltal) le rééduque elle-même. Elle prend la patience de lui réapprendre l’allemand et de lui conter l’histoire de son illustre famille. Au cours de la lecture, on apprend que son père (Clemens) est un admirateur d’Hitler et un partisan nazi très engagé, puisqu’au cours de la guerre, il était directeur dans un camp de la mort en Pologne. La profession de Clemens durant la seconde guerre mondiale restera secrète jusqu’à sa mort au Mexique où il s’était exilé.

Ce roman se déroule donc, pendant et après la seconde guerre mondiale, en Allemagne puis en Angleterre. Franz-Georg se verra contraint de fuir son pays natal avec son oncle et sa mère. Au cours de son enfance, il change d’identité et découvre peu à peu les véritables visages de sa famille.

J’ai peu apprécié ce roman bien que le contexte historique me passionne. La façon qu’a Sylvie Germain d’écrire ne m’attire pas. Ce genre d’intrigue tournée autour d’un personnage en particulier ne m’enchante pas au plus haut point. De plus, au cours de sa vie, Franz Georg rencontre plusieurs personnages tous différents les uns des autres avec chacun leurs propres particularités qui les rendent attachants. Pourtant, ils meurent tous chacun leur tour. Au final, il ne reste plus qu’au pauvre Franz Georg son ours en peluche nommé Magnus.

Cependant je ne décèle pas que des points négatifs dans cette lecture. Comme je l’ai dit précédemment, je suis un féru d’Histoire, en particulier quand ce domaine touche la seconde guerre mondiale. Il y a aussi un point en particulier que j’aimerais souligner. C’est l’ajout de certains passages de vie de l’auteur, qu’elle appelle « fragments » ou des renseignements historiques qu’elle appelle « notule ». Cette touche littéraire me permettait de faire une « pause » durant la lecture et oublier pendant quelques pages l’atrocité de certains passages.

Pour conclure, je trouve ce roman trop morbide, il n’y a presque aucun optimisme. Malgré cela, j’ai quand même pris un peu de plaisir à lire ces lignes.

Nicolas

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