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déc

14

La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert

Par Zoe B. 2F

« Un bon livre, Marcus, est un livre qu’on regrette d’avoir terminé ». Cette citation est extraite du roman La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, écrit par Joël Dicker. Ce jeune écrivain, né à Genève le 16 juin 1985, avait pour ambition d’écrire un récit « américain, long et haletant« . Et cela est réussi ! Après deux ans de travail acharné, le manuscrit est enfin achevé en mai 2012. Il reçoit alors le Prix du roman de l’Académie française et le Prix Goncourt des Lycéens, en 2012.

Ce livre raconte l’histoire de Marcus Goldman, un jeune écrivain ayant connu un succès incontestable grâce à la publication de son premier roman en 2006. Cependant, quelques mois après sa gloire, le jeune homme est atteint du syndrome de la page blanche : il est incapable d’écrire un nouveau livre. Il décide alors de se rendre chez son vieil ami mais aussi son ancien enseignant de l’université, Harry Quebert, pour retrouver son inspiration. Mais du jour au lendemain, ce dernier est pris dans un terrible scandale : il est accusé de l’assassinat de Nola Kellergan, une adolescente de quinze ans, disparue trente-trois ans auparavant, le 30 août 1975. Marcus Goldman, persuadé de l’innocence de son ami Harry, va tenter de retrouver la vérité sur cette affaire. Puis, poussé par son éditeur, il commence la rédaction de son deuxième livre qui expose au public ce scandale. C’est ainsi que débute l’ambitieuse et surprenante enquête de Marcus Goldman.

Ce roman est une histoire sur un amour impossible aux yeux de tous, une histoire sur une enquête policière, une histoire sur l’écriture d’un roman et ses conséquences, une histoire sur une grande amitié ou encore une histoire sur l’Amérique.

Zoé

La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est un roman policier écrit par Joël Dicker, paru en septembre 2012 aux Éditions de Fallois-L’Age d’Homme et qui a reçu le Grand prix du roman de l’Académie française et le prix Goncourt du lycéens. L’auteur est né à Genève en 1985 et est un écrivain suisse romand. En 2005, il écrit Le Tigre, puis Les Derniers Jours de nos pères en 2010.

L’intrigue se déroule principalement à Aurora, une ville fictive qui se situe aux Etats-Unis. Le héros, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, tente de terminer son deuxième roman. Ce dernier a un contrat avec la firme éditoriale Schmit & Hanson et doit terminer son livre quelques mois après. Il décide de revoir son vieil ami, Harry Quebert, pour qu’il lui donne du réconfort et de l’inspiration.
Le temps passe et Marcus n’arrive toujours pas à terminer son livre. Cependant, une découverte fondamentale dans la maison d’Harry va bousculer l’histoire : le héros découvre des photos montrant Harry avec une jeune fille. On découvre par la suite que Harry a vécu une courte liaison (été 1975) et que cette fille aurait été enlevée par une personne inconnue. Quelques jours après la découverte de Marcus, cette affaire, enfouie depuis longtemps, ressurgit. Les médias annoncent que le corps de la jeune femme été retrouvé dans le jardin de Harry. Celui -ci est immédiatement soupçonné et mis en prison. Au cours d’une conversation au téléphone, Harry affirmera que ce n’est pas lui qui a causé le meurtre de cette fille. Le héros mènera l’enquête tout au long du livre pour découvrir le véritable meurtrier avec l’aide des personnes qu’il côtoiera comme le policier Jahlowood.

L’auteur nous offre une version très critique de l’Amérique dans ce roman. En effet, l’auteur la connait bien pour y avoir séjourné longuement.
L’enquête relatée dans le roman est extrêmement bien menée, avec des rebondissements jusqu’à la fin du livre, ce qui renforce le plaisir de la lecture. L’originalité du livre résulte également dans le fait que l’auteur nous fait part de trente-un conseils répartis en début de chaque chapitre sur comment devenir un écrivain.
Le style policier est bien maitrisé, mais certaines longueurs et répétitions viennent perturber le fil du récit.
De plus, l’extrait des Origines du mal, le roman dit « écrit » par Harry Quebert est quelque peu fade en profondeur. Cependant, les amateurs du genre policier apprécieront ce roman « sans chercher la petite bête ».

Dans l’épilogue du roman, Harry dit au héros : « Un bon livre, Marcus, est un livre que l’on regrette d’avoir terminé« . C’est exactement ce que je pense de ce livre.

Simon

« Le premier chapitre, Marcus est essentiel. Si les lecteurs ne l’aiment pas, ils ne liront pas le reste de votre livre. Par quoi comptez-vous commencer le vôtre ?
- Je ne sais pas, Harry. Vous pensez qu’un jour j’y arriverai ?
-A quoi ?
-À écrire un livre.
-J’en suis certain »
.
C’est ainsi que commence le premier chapitre de La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, écrit par Joël Dicker, en 2012. Cette contre-enquête fictive a été plusieurs fois récompensée. Elle a obtenu, entre autres, le Grand prix du roman de l’Académie française et le prix Goncourt des lycéens. Ce livre a été vendu à plus de trois millions d’exemplaires.

Tout commence en 2008, à New York. Marcus Goldman, un jeune écrivain qui a rencontré un succès fulgurant suite à son premier livre, tente en vain de respecter les délais que lui donne sa maison d’édition pour écrire son second roman. Le jeune homme atteint du syndrome de la page blanche décide d’aller trouver l’inspiration chez son plus vieil ami, le grand écrivain Harry Quebert. Quelque temps plus tard, un coup de téléphone lui apprend que son mentor a été arrêté pour meurtre, après qu’on a retrouvé le corps de Nola Kellergan, quinze ans, disparue en 1975 à Aurora dans le New Hampshire. Convaincu de la véracité de l’innocence de son ami, Marcus décide de lui venir en aide pour comprendre ce qu’il s’est passé trente-trois ans plus tôt dans cette petite ville remplie de secrets et d’histoires.

Tout au long de cet ouvrage, l’auteur Joël Dicker, né en 1985 en Suisse, leurre le lecteur avec habileté pour l’envoyer sur de fausses pistes. Le style d’écriture permet au lecteur de partager et retranscrire les émotions des différents personnages. A chaque chapitre, nous avons de nouvelles interrogations : qui est Nola Kellergan ? Harry Quebert a-t-il tué la jeune fille ? Quels secrets garde cette petite ville depuis trente-trois ans ? Marcus parviendra-t-il à livrer son livre à temps à sa maison d’édition ? Entre allers et retours dans le temps, hypothèses et déductions, ce livre nous entraîne dans la subtilité de l’intrigue. Le personnage découvre en même temps que le lecteur les secrets de la petite ville d’Aurora, ce lieu chargé d’histoires et de personnes diverses et inattendues. Toutes viennent de milieux sociaux différents : serveuse, écrivain, pasteur, ingénieur… Des personnages tous différents ayant pour point commun Nola Kellergan, cette jeune fille disparue trente ans plus tôt. Le roman est construit chronologiquement partant du chapitre trente-et-un pour arriver au premier. Cette construction particulière nous fait partir de la fin de l’histoire pour enfin arriver à la vérité sur les événements du 30 août 1987. L’intrigue se déroule en 2008, quelques mois seulement avant les élections présidentielles américaines. Le narrateur qui connaît parfaitement son pays lie étroitement cet événement important dans l’histoire des Etats-Unis à l’histoire de son best-seller. “Votre vie sera ponctuée de grands événements. Mentionnez-les dans vos livres, Marcus. Car s’ils devaient s’avérer très mauvais, ils auront au moins le mérite de consigner quelques pages d’Histoire. ”

En commençant ce roman, vous serez immédiatement transporté dans l’histoire et dans l’univers du jeune écrivain, fils d’une mère libraire qui a toujours baigné dans cet univers. Le lecteur s’attache facilement aux différents personnages et se passionne pour cette enquête. Ce roman imposant m’a séduite. L’objectif d’Harry Quebert qui disait : “Un bon livre, Marcus, est un livre qu’on regrette d’avoir terminé” a pour ma part été totalement respecté. Cette enquête palpitante mêlée à cette histoire d’amour passionnelle et interdite est particulièrement réussie. Ce livre fut également accueilli par la presse de façon positive comme peut le montrer cette critique de Marc Fumaroli dans le Figaro : “C’est rare, mais quand cela arrive, rien ne peut couper court à l’excitation. Jeune ou moins jeune, lecteur difficile ou facile, femme ou homme, on lira sans discontinuer jusqu’au bout le roman français de Joël Dicker, La Vérité sur l’affaire Harry Quebert. On n’en sortira qu’épuisé et ravi par le jet continu d’adrénaline littéraire que le narrateur n’a cessé d’injecter dans vos veines.” Tout comme Marc Fumaroli, j’ai été transportée par ce livre qui se lit sans difficultés et qui nous fait voyager à travers le temps.

Camille

30 août 1975 : Nola Kellergan est mystérieusement portée disparue à Aurora, dans le New Hampshire. Une vieille dame, qui a vu un homme poursuivre la jeune fille dans la forêt entourant la ville, est retrouvée morte quelques minutes après avoir prévenu la police. L’enquête est close quelques mois plus tard pour manque d’indices et de pistes.
Goose Cove, 2008 : Le squelette de Nola Kellergan est retrouvé enterré dans le jardin de Harry Quebert avec dans son sac le manuscrit original des Origines du mal, le best-seller de Harry Quebert. Celui-ci est tout de suite inculpé. Marcus Goldman, son ami et écrivain moderne célèbre en manque d’inspiration, persuadé que Harry est innocent, décide de se rendre à Aurora afin de découvrir la vérité sur le meurtre de Nola Kellergan.

Ce récit, mêlant l’histoire de Marcus Goldman et de son livre avec l’enquête policière, est un roman qui laisse le lecteur subjugué, sans cesse lancé sur de fausses pistes. En effet, nous suivons l’enquête depuis la vue du lecteur et nous ne voyons que son point de vue et donc son idée sur l’enquête. Ainsi, dès que Goldman pense que quelqu’un est coupable, le lecteur est tout de suite soumis à la même piste, à la même idée. J’ai beaucoup aimé ce livre car il était très prenant et plein de rebondissements, d’actions, avec des touches d’humour. J’ai aussi apprécié le fait que l’on soit partagé entre l’enquête et, à chaque début de chapitre, des conseils d’écrivains de Harry Quebert. Le livre comporte aussi plusieurs retours en arrière qui, malgré ces décalages dans le passé, nous laissent toujours plongés dans la tête du personnage principal.

Joël Dicker est un auteur suisse né en 1985 à Genève. Fils d’une libraire genevoise et d’un professeur de français, il suit sa scolarité à Genève. À l’âge de dix ans, il devient le plus jeune rédacteur en chef de Suisse en fondant “La Gazette des animaux”, qu’il dirigera pendant sept ans et grâce à laquelle il recevra le prix Cuneo pour la protection de la nature. Il devient ensuite écrivain et rédige une nouvelle, Le tigre, en 2005 et plusieurs romans, dont Le dernier jour de nos pères et Le livre des Baltimore. Cependant, son plus grand succès reste La vérité sur l’affaire Harry Quebert, qui lui vaudra, en 2012 lors de sa sortie, le Grand prix du roman de l’Académie française et le prix Goncourt des lycéens, en 2013, le prix Tulipe et en 2016, le prix Segalen.

Charlély

La vérité sur l’affaire Harry Quebert est un roman policier de Joël Dicker, un écrivain suisse, né à Genève le 16 juin 1985. Lorsqu’il est jeune, Joël Dicker s’avère déjà être un écrivain prometteur, il sera désigné comme « le plus jeune rédacteur en chef de Suisse » par la Tribune de Genève grâce à la revue qu’il dirige « La gazette des animaux » à seulement 10 ans! Et pour laquelle il obtiendra le Prix Cuneo pour la protection de la nature.
Les récompenses et distinctions lui sont plutôt communes car pour son premier roman, Le dernier jour de nos pères, il reçoit le Prix des écrivains genevois. Il est remarqué aussi pour sa première nouvelle Le Tigre, dans le cadre du Prix international des Jeunes auteurs.
Mais c’est surtout pour ce second roman, paru en septembre 2012, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, qu’il se fera remarquer par le grand public car il recevra pour ce roman deux récompenses, et non les moindres, puisqu’il obtient le Grand prix de l’Académie Française 2012 ainsi que le Prix Goncourt des Lycéens 2012.

Le roman met en scène plusieurs histoires combinées les unes aux autres. C’est d’abord l’histoire de Marcus Goldman, le narrateur, jeune écrivain new-yorkais qui connaît un immense succès grâce à son premier livre mais qui ensuite est en panne d’inspiration ce qui, pour un écrivain, est une angoisse horrible. Suite aux appels pressants de son éditeur et de son agent, il appelle en dernier recours, son grand ami et professeur renommé d’université, Harry Quebert.
Harry Quebert a écrit un roman qui a connu un immense succès en 1975, l’histoire d’un amour impossible, Les origines du Mal. Marcus renoue donc avec son professeur qui lui a tout appris. Harry vit à Aurora, un petit village du New Hampshire, et c’est là qu’éclate un horrible scandale. On découvre, dans le jardin d’Harry, le corps d’une jeune fille, quinze ans à l’époque, celui de Nola Kellergan, disparue il y a 33 ans. Voici alors le nouveau sujet du livre de Marcus Goldman, l’enquête et la vérité sur cette horrible histoire de disparition.
L’écrivain s’installe donc à Aurora dans la maison d’Harry (car celui-ci est envoyé en prison, toutes les preuves l’accusent, surtout sa liaison avec cette jeune fille) et se replonge malgré lui dans cette histoire de disparition et de meurtre. Il mènera donc son enquête en interrogeant les habitants sur cette histoire vieille de trente-trois ans.

Le livre est très bien écrit car on tient jusqu’à la fin pour connaître enfin la vérité ! De plus, Marcus va souvent voir Harry en prison pour récolter des informations, ce qui parfois est déconcertant. Mais ne vous inquiétez pas, vous aurez la réponse à la fin du roman. Joël Dicker a su tenir son lecteur en attente jusqu’à la fin de façon impressionnante en créant des liens entre le présent et le passé.
Ce livre est aussi remarquable grâce à la leçon qu’il apporte sur l’écriture et les écrivains, la gloire que ceux-ci peuvent ressentir mais aussi très vite, la déchéance.
Pour finir, j’ai beaucoup aimé ce livre, je l’ai lu très vite. A partir d’environ la centième page, on ne peut plus s’arrêter ! Je vous le conseille !

Charlotte B.Enregistrer

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