(beta)

Crée par Web-Kreation - Traduction (niss.fr)

Téléchargement ICI

déc

15

La petite fille de Monsieur Lihn

Par Laurine F. 2F

Un homme perdu

Philippe Claudel est un écrivain et un réalisateur français, qui a signé de nombreux livres à succès, comme Le Rapport Brodeck ou Les Ames grises et un film, qui a été récompensé, Il y a longtemps que je t’aime. Il enseigne par ailleurs à l’université de Nancy, en tant que maître de conférences. De plus, il est reconnu comme l’un des meilleurs auteurs contemporains. Il a d’ailleurs reçu de nombreux prix pour ces livres poignants.

« C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau ». Voici comment débute le roman de Philippe Claudel. Ouvrage sur l’exil, l’amour et l’amitié, La petite fille de Monsieur Linh raconte l’histoire d’un petit vieillard, vétéran de guerre, qui doit fuir son pays natal, le Vietnam, chassé par la guerre. Ses proches, son fils, sa belle-fille, sa vraie petite-fille et la plupart de ses compatriotes sont morts là-bas. Il quitte son pays avec sa petite fille nommée Sang Diû, ce qui signifie dans la langue du pays natal « Matin doux ». Monsieur Linh, livré à lui-même, doit malheureusement éduquer sa petite fille. Lorsqu’il arrive dans « son nouveau pays » qu’il qualifie comme « étrange et étranger » (page15) il est seul, sans personne sur qui il peut compter. Il doit donc refaire sa vie. Un jour, il rencontre M. Bark, veuf et vétéran de guerre. Celui-ci a déjà combattu au Vietnam. Au cours de l’histoire, il est la seule vraie personne avec laquelle Monsieur Linh entretiendra une relation, au-delà des mots bien sûr, car les deux hommes ne se comprennent pas. Ils ne parlent pas la même langue. C’est donc une relation de gestes, de tons, une relation dans la tristesse, dans le bonheur et dans l’espoir. Il y a aussi quelques personnages secondaires, comme « la femme du quai » et Sara, l’interprète de Monsieur Linh qui seront des aides précieuses pour lui. A la fin du livre, le lecteur bercé par l’illusion de cette histoire, découvre enfin la véritable identité de l’accompagnateur de Monsieur Linh.
Ce livre très poignant est très bien écrit et raconté avec une grande pudeur. Nous sommes dans la tête de monsieur Linh. Tout est raconté de son point de vue donc certains lecteurs peuvent se reconnaître à travers le personnage principal. On découvre un pays occidental, complètement différent de son pays d’origine. On peut donc comprendre que Monsieur Linh est perdu, sans repère. Il est comme projeté dans un autre monde. Personne ne l’aide à s’adapter, personne n’essaie de le comprendre, il est dans une immense solitude. « Fumant comme une locomotive » (page85), Monsieur Bark est le seul qui le considère comme un être humain. Malheureusement, nous sommes impuissants, incapables d’agir pour aider cet homme en pleine souffrance. Ce livre est aussi une magnifique histoire d’amitié, entre deux hommes simples qui ont vécu, souffert de la vie, et complètement opposés. L’un est occidental et imposant. L’autre est asiatique, mince et abstinent. Mais, malgré leurs différences, ils vont tout de même tisser des liens d’une force inouïe… D’autre part, ce livre fait référence à l’actualité, en particulier l’immigration. Il montre ainsi ce que les migrants ressentent, -le rejet de la société -, et subissent, lorsqu’ils arrivent dans un nouveau pays comme la France. On peut donc voir la vie d’un autre regard grâce à ce très beau livre que je vous conseille.

Laurine

«C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise», voilà comment Monsieur Linh apparaît dans le roman. La petite fille de Monsieur Linh est un court roman, publié en 2005. L’auteur de ce roman se nomme Philippe Claudel ( né le 2 décembre à Dombasle-sur-Meurthe) ; il a aussi écrit Les âmes grises qui a remporté le prix Renaudot des lycéens. Il est connu pour sa carrière littéraire mais aussi en tant que cinéaste.

Ce court roman raconte la vie de Monsieur Linh qui après la mort de son fils et de sa belle fille, doit élever sa petite fille très jeune. Il doit, à la suite de la destruction de son village, quitter son pays. Sa femme est elle aussi décédée. Il n’a plus que sa petite fille qui compte et il l’emmène avec lui dans son exil qu’il subit à contrecœur. Monsieur Linh va arriver dans un pays où il n’a aucun repère et où il ne parle pas la langue. Il va alors se servir des gestes et de quelques mots pour pouvoir communiquer avec le monde. Il arrive à se faire un ami, Monsieur Bark, le seul à qui il parle quotidiennement. Le vieil homme est placé en maison de retraite mais il tombe très vite en dépression car il se sent seul et enfermé et décide alors de rejoindre son ami. Mais ces retrouvailles ne vont pas se passer aussi bien qu’ils le pensaient. Monsieur Linh va enfin trouver son ami et sera tellement heureux qu’il en oubliera de regarder la route avant de traverser et va se faire percuter par une voiture. Les secours arrivent pendant que Monsieur Bark assiste aux derniers instants de son ami et va prendre le relais dans la garde de la poupée, «La petite fille de Monsieur Linh».

Le lecteur s’attache très vite au personnage principal, qui a beaucoup de courage. On s’attache aussi à Monsieur Bark qui a lui aussi perdu sa femme. C’est «grâce» à ce point commun que ces deux personnages ont réussi à se comprendre et à lier cette amitié. Ce court roman montre que malgré les difficultés de la vie, l’amitié peut être agréable dans les difficultés.

Laurina

Philippe Claudel est un écrivain et réalisateur français. La petite Fille de Monsieur Linh est un court roman qu’il a écrit et qui fut publié en 2005.

Tout au long de ce roman, nous suivons la vie de Monsieur Linh et de sa petite fille Sang Diû. Les parents de la petite fille sont morts pendant la guerre. Monsieur Linh quitte son pays en bateau en compagnie de la petite et d’une valise. Monsieur Linh est accueilli par un femme qui le loge, il ne sent plus les odeurs de son pays. Puis, monsieur Linh rencontre Bark, un homme avec qui il va créer au fil du temps un lien très fort. Sang Diû est très protégée par son grand-père, il la serre souvent contre son cœur et son corps pour que personne ne la prenne.

Je n’ai pas trouvé ce livre intéressant, il n’y a pas assez d’actions. Je n’ai pas accroché avec l’histoire. On reste trop longtemps sur un même sujet. L’écriture de Philippe Claudel est trop simpliste. En revanche, il arrive quand même à nous attacher au personnage principal, qui, malgré la solitude, est très courageux. Le roman est bien sûr émouvant mais je trouve qu’à trop vouloir émouvoir, cela en devient lassant. L’histoire n’est pas captivante, elle n’a pas de réel intérêt, rien n’est mis en scène pour nous prendre en haleine tout au long du livre. Ce livre ne m’a donc pas convaincu.

Ayoub

Philippe Claudel est né le 2 février 1962 en Meurthe-et-Moselle, c’est un écrivain et réalisateur français. Il est maître de conférences à l’Université de Nancy au sein de laquelle il enseigne à l’Institut Européen du Cinéma et de l’Audiovisuel, en particulier l’écriture scénaristique. Il a réalisé des films dont « Il y a longtemps que je t’aime » et « Tous les soleils ». Il a également intégré l’Académie Goncourt, le 11 janvier 2012.

« C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau » :  c’est ainsi que comme le roman « La petite fille de monsieur Linh » de Philippe Claudel. Ce livre est publié en septembre 2007.

Ce roman raconte la vie de monsieur Linh qui quitte son pays natal en bateau avec sa petite fille : Sang diû, ce qui signifie en Japonais « Matin doux ». Celle-ci est la fille de son fils. Une fois arrivé, il est accueilli puis emmené dans un dortoir dans lequel il va rester plusieurs jours. Il va rencontrer un homme nommé Bark. Celui-ci fume souvent, ce qui rappelle à monsieur Linh l’odeur des pipes appartenant aux hommes de son village. Puis, plus tard, dans l’histoire, les deux hommes auront l’habitude de se rencontrer dans un bar. On apprend que lorsque Bark avait 20 ans, il avait été envoyé pour faire la guerre dans le pays natal de monsieur Linh. Le troisième jour de printemps, monsieur Linh décide de partir puis il revient voir son ami Bark et lorsque monsieur Linh l’aperçoit, il traverse la route, mais une voiture le percute de plein fouet…

Ce roman est simple à lire et rapide. Une fois dedans, nous sommes emportés par l’histoire de l’homme. Et à la fin du livre, il y a une chute à laquelle je ne m’attendais pas. Un conseil : il faut bien lire chaque passage consacré à la petite fille. C’est un roman sur la fuite de monsieur Linh qui quitte son pays, chassé par la guerre avec sa petite fille car ses parents sont morts là-bas. Ce roman montre que l’homme a besoin de se rattacher à l’amour, comme monsieur Linh et sa petite fille. Je pense que ce roman peut être lu par de nombreuses personnes et à tout niveau de lecture.

Enora

Philippe Claudel, né en 1962, est un écrivain et un réalisateur français. C’est un auteur contemporain dont les Å“uvres principales sont Les âmes grises (2003), La petite fille de Monsieur Linh (2005) et Le rapport de Brodeck (2007). Auteur à succès, il remporte le Prix Renaudot en 2003 et le Prix Goncourt des lycéens en 2007 ; ainsi que l’adaptation au cinéma de l’un de ses livres.

« C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. » Ainsi débute le court roman de Philippe Claudel. Ce vieil homme, c’est Monsieur Linh, un immigré venu d’Asie, dont l’arrivée dans son pays d’accueil nous est racontée. En regardant au loin, il est submergé de regret et de tristesse car il repense à son pays natal -probablement le Vietnam, à son fils et à sa belle-fille morts et à son village qu’il a dû quitter à cause de la guerre.
M. Linh débarque dans ce pays qui lui est totalement étranger avec sa petite fille Sang Diû, la seule personne qui lui reste. Il s’en occupe admirablement bien, la faisant passer avant tout et la protégeant coûte que coûte. Accompagné de sa petite fille de quelques semaines, le vieillard est placé dans un dortoir pour réfugiés où se trouvent déjà deux familles. Resté à l’écart, il prend soin de Sang Diû et part souvent en balade. C’est alors qu’il rencontre Monsieur Bark, un homme qui ne parle pas sa langue mais qui pourtant deviendra son ami. Ce gros monsieur lui parle sans cesse, lui racontant avec énormément d’émotions ses années d’officier dans le pays de M. Linh durant la guerre. La relation qu’ils entretiennent tout au long du récit est profonde et sans pouvoir le décrire avec des mots, les deux hommes se comprennent et s’aiment.

J’ai aimé ce livre car, malgré sa simplicité, l’auteur arrive à transmettre une grande émotion avec, par exemple, le récit de M. Bark à propos de son service dans l’armée ou encore lors de l’accident de M. Linh et que nous avons les pensées de M. Bark. J’ai trouvé cela très touchant. De plus, le personnage principal est très courageux, car il n’hésite pas à faire passer sa petite fille avant tout et à s’enfuir d’une maison de retraite pour retrouver son ami qui l’attend. C’est un homme bon, juste et loyal auquel on s’attache très rapidement. L’auteur nous démontre alors l’importance de l’amitié.
D’autre part, Philippe Claudel réussit à décrire très justement l’isolement ressenti par son personnage : le pays n’a pas les mêmes odeurs, la même langue, etc. Il arrive aussi à exprimer sa mélancolie et sa douleur par rapport à l’exil, au déracinement, à la perte, au deuil et à la barrière de la langue. L’auteur nous fait aussi relativiser à propos du traitement infligé aux migrants.
Pour finir, j’ai beaucoup aimé le fait que Philippe Claudel place, au fur et à mesure du récit, des indices quant à la chute de l’histoire, qui pour ma part, m’a beaucoup étonnée !

Eléonore P.

Philippe Claudel est un écrivain et réalisateur français, né le 2 février 1962 à Dombasle-sur-Meurthe. Il passe son enfance dans la petite ville où il est né. Ce furent des années de tristesse et de lecture intense. Après l’obtention de son baccalauréat, il s’inscrit à l’université de Nancy. Seulement, il passe son temps à écrire des poèmes, des scénarios et à jouer des courts métrages. Plus tard, il sera agrégé de lettres modernes et consacrera une thèse à André Hardellet sous le titre « Géographies d’André Hardellet ». Il travaillera à l’Université de Lorraine puis il deviendra professeur en prison et auprès d’adolescents handicapés physiques. Ses principaux romans sont traduits dans le monde entier. Il a écrit plusieurs livres tels que Le Rapport de Brodeck (2007) qui a d’ailleurs reçu de nombreux prix, ou encore La petite fille de M. Linh (2005) qui fait l’objet de cette critique.

M. Linh est un vieillard fuyant son pays natal, le Vietnam, ravagé par la guerre. Il embarque sur un bateau avec un nouveau-né, sa petite fille, Sang Diû. Les parents de celle-ci sont morts au cours d’un bombardement. Il décide donc de lui offrir une meilleure vie ailleurs. Il débarque dans une grande ville où il ne sent plus les odeurs de son pays, ce qui le rend triste. Il est alors amené dans un dortoir de réfugiés où il partage la chambre avec une autre famille de chez lui. Malgré le respect que leur accordent les membres de cette famille, ils n’apprécient guère sa présence. Durant une dizaine de jours, M. Linh ne sort pas du dortoir de peur qu’on ne lui vole sa petite fille. Les femmes qui régissent les lieux arrivent à le convaincre de sortir faire une marche. C’est au cours de cette longue marche qu’il fait la rencontre de Monsieur Bark, un gros monsieur dont la femme est décédée deux mois auparavant. M. Bark entreprend une conversation avec M. Linh qui n’en comprend pas un mot mais qui apprécie le son de sa voix. M. Linh s’est trouvé un ami qu’il verra régulièrement. M. Linh est amené dans une maison de retraite mais il est triste car il n’a pas vu son ami depuis deux jours. Il veut rejoindre M. Bark mais on l’en empêche, il se demande où il est : un hôpital ou une prison ? Il veut quitter ce lieu. Quand il réussit enfin à s’enfuir, il se perd dans la ville et erre dans les rues à la recherche de son ami tandis que sa petite fille reste silencieuse …. La petite resta silencieuse…

« La petite fille de M. Linh » est très bien écrit et avec une grande pudeur. Sa chute est très surprenante ce qui nous donne envie de le relire. En deuxième lecture, on se rend compte que ce texte est parsemé d’indices très bien cachés. Il y a tellement de sentiments et d’émotions qui se dégagent de ce texte qu’on en vient à passer à côté de nombreux détails. Tous ces indices rendent ce texte très intéressant.
De plus, l’écriture au présent de narration et le fait que l’histoire soit racontée au travers des yeux du narrateur rend l’histoire plus vivante et nous pouvons nous identifier au personnage. On se plonge rapidement dans cette histoire poignante et on s’attache aux personnages. M. Linh qualifie ce pays d’« étrange et étranger ». Il est tout nouveau pour lui, nous pouvons donc comprendre que M. Linh soit perdu et sans repère. S’ajoute à cela la solitude car personne ne tente de l’aider ou même de le comprendre. Ce livre est aussi une belle histoire d’amitié car malgré leurs différences, l’un est occidental et imposant, tandis que l’autre et asiatique et mince, ils vont réussir à tisser des liens.
Enfin, grâce à ce merveilleux livre qui nous montre les difficultés d’intégration que peuvent subir les immigrés, nous pouvons voir la vie d’un autre point de vue. C’est un livre dont j’ai apprécié la lecture et que je vous recommande vivement.

Marine

La petite fille de monsieur Linh de Philippe Claudel est un livre d’environ deux cents pages. Cette histoire m’a extrêmement plu par son aspect touchant malgré la tristesse du récit qui est très triste et très prenant. Ce livre m’a beaucoup plu car il retrace l’histoire d’un vieil homme fuyant son pays accompagné de sa petite fille : Sang Diu. Il rencontre lorsqu’il habitait dans un foyer un homme qui ne parle pas sa langue qui ne le comprend pas mais malgré toutes ces différences il se lie fort d’amitié avec ce « Gros homme ». Il appréciait ces petits rendez-vous avec son nouvel ami sur le banc d’un parc. Un jour, il est contraint de quitter le foyer pour un autre dans lequel il élaborera un plan d’évasion pour retrouver son ami.
J’ai beaucoup apprécié ce livre car l’histoire du grand-père et sa petite-fille est très attachante. Pour moi, cette histoire est un bel exemple de vie : il faut en tirer une morale. Pour moi, cette morale serait que lorsque l’on veut quelque chose, on peut l’avoir si on persévère et que l’on se bat.
Philippe Claudel est un écrivain avec une carrière très riche avec ses œuvres come par exemple Les âmes grises ou encore Le rapport de Brodeck. Il fut de nombreuses fois récompensé et il reçut le prix Goncourt des Lycéens et aussi le Prix Renaudot.

Marius D.

Monsieur Linh est un vieil homme qui a perdu toute sa famille. Son pays est dévasté par la guerre. Il ne reste qu’une survivante de sa famille, c’est la fille de son fils, donc sa petite fille Sang Diû. M.Linh sait que désormais, son pays n’est pas un endroit pour sa petite-fille et lui. Pour protéger sa petite-fille et faire en sorte qu’elle grandisse normalement, il est résolu à partir de son village. Il n’emporte qu’une petite valise, une photographie et une poignée de terre. Ils arrivent dans un pays qu’il lui est inconnu. Ils se retrouvent dans un dortoir avec d’autres réfugiés qu’il trouve peu aimables. Peu lui importe, il ne s’occupe que de sa petite-fille qui est toujours gentille et elle ne pleure jamais. Malgré le froid, M. Linh décide enfin d’aller se promener dans la ville avec Sang Diû car il refuse de la laisser seule. Et c’est ainsi qu’il va faire la connaissance de M. Bark. C’est un homme plutôt solitaire. Tous deux ne parlent pas la même langue. Mais malgré cela, ils arrivent à se comprendre malgré la barrière de la langue. Tout cela grâce aux signes et aux tonalités des phrases. Petit à petit, une amitié se forme entre les deux hommes.
Les personnages sont très touchants, attachants et bouleversants. A commencer par M. Linh, qui ne vit uniquement que pour sa petite-fille. C’est représentatif par le passage où il n’a pas envie de manger mais il va quand-même se forcer. Et il fait cela car il se dit qu’il doit prendre des forces pour l’enfant. J’ai été sensible à ce côté protecteur de cet homme vis-à-vis de sa petite-fille.

Le narrateur est omniscient, ce qui nous permet de tout savoir sur les personnages. Cela m’a un peu déçu car j’aurais préféré être dans la peau de M. Linh. De plus, dans son roman, Philippe Claudel a très peu décrit les lieux, ce qui nous empêche de vraiment être dans l’instant du livre.
L’histoire m’a elle aussi vraiment plu. Avec l’amitié de M. Linh et M. Bark qui ne parlent pas la même langue. Malgré cela, on a l’impression qu’ils vivent une amitié très profonde. Grâce à certains gestes, ils trouvent des moyens de manifester leur attachement. Par exemple, M. Linh offre des cigarettes à M. Bark. En retour, celui-ci offre à boire à M. Linh. J’ai vraiment accroché à cette complicité qui lie les deux hommes. Elle provient sûrement de leur passé, ce qu’ils ont commun. En effet, tous les deux ont eu beaucoup de souffrance dans leur vie. Maintenant, ils partagent de très bons moments comme par exemple quand ils s’échangent les photographies.
La lecture de ce roman est facilitée par la langue courante et non une langue trop littéraire. L’écriture est simple et fait passer des émotions simplement. Donc c’est un roman facile à lire qui ne fait pas partie de mes meilleures lectures mais ça reste un livre de qualité. Je trouve que cette histoire aurait pu être mieux exploitée mais c’est dur de faire mieux avec un roman d’une cent-soixantaine de pages. Je le recommande aux lycéens mais je pense que les amateurs de grande lecture vont un peu s’ennuyer.

Orhan

Parti de son pays natal ravagé par la guerre, M. Linh refait sa vie dans un nouveau pays où il rencontre M. Bark. M. Linh a quitté son pays avec sa petite-fille : Sang Diû. Celle-ci est la fille de son fils qui est mort dans une rizière avec sa femme, durant la guerre. M. Linh l’a recueillie et a décidé de fuir la guerre. Arrivé sur le quai de son nouveau pays, une dame l’emmène dans un refuge où il rencontre des familles qui l’appellent « Oncle ». M. Linh reste des jours dans le dortoir sans bouger. Les familles se moquent de lui. La femme du quai, accompagnée d’une interprète, lui conseille de sortir pour son bien-être et celui de l’enfant. C’est durant cette première sortie que M. Linh rencontre M. Bark. Durant plusieurs jours, M. Linh revient à la même heure. Bark revient un jour, il fume toujours autant. L’odeur de la cigarette rappelle à M. Linh l’odeur des pipes des hommes de son village. On apprend que Bark n’a jamais eu d’enfant.

Un matin, deux femmes arrivent et emmènent M. Linh dans une maison de retraite. Les jours passent. Personne ne parle à personne. M. Linh voudrait sortir, revoir son ami et voir Sang Diû grandir. Il décide, par un jour de printemps, de partir.

Ce livre m’a plutôt plu malgré le début qui ne m’accrochait pas. Ce qui m’a le plus plu, c’est la chute de l’histoire. Cela rend le personnage de M. Linh extrêmement humain.

Paul

Enregistrer

Les Commentaires sont clos.