La blonde en béton
Le détective Harry Bosch est à la poursuite d’un tueur en série, le »Dollmaker », surnommé ainsi pour le maquillage qu’il laisse sur ses victimes. Un soir, il reçoit un tuyau provenant d’une prostituée qui prétend avoir découvert une grande quantité de maquillage féminin chez un des ses clients, un dénommé Norman Church. Bosch se rend chez ce dernier, s’identifie comme appartenant à la police, défonce la porte pour trouver Church dans son lit. Il lui ordonne de ne pas bouger mais Church tente d’attraper quelque chose sous son oreiller et Bosch le descend. Une enquête est ouverte et Bosch est finalement innocenté. Quatre ans plus tard, la femme de Church décide de le poursuivre, elle le décrit comme un cow-boy et un détraqué. Au même moment, la Police reçoit une lettre prétendument envoyé par le »Dollmaker » qui amène à la découverte d’une nouvelle victime avec le même mode opératoire que les autres meurtres. Il s’agit d’une femme blonde, coulée dans le béton dont la mort pourrait remonter à quelques années.
Avant d ’être inspecteur du LAPD, Bosch a participé à la Guerre du Vietnam alors qu’il était âgé que de 17 ans. Il revient en vie, mais également changé. Il rejoint le LAPD. Impulsif, il n’hésite pas, quand il le juge nécessaire ou juste, à enfreindre la loi. Il est dit dans ce livre que Bosch est clairement favorable à la peine de mort. Il se base beaucoup sur son instinct qui lui a notamment permis de retrouver Norman Church. Il vit avec une femme nommé Sylvia Moore. Il a un penchant pour l’alcool et pour la cigarette.
Une grande partie de ce roman montre le procès opposant Bosch à la famille Church. On assiste à une longue présentation de la justice américaine, du déroulement d’un procès et de la bataille qui s’y joue entre les avocats des deux camps. Même si le procès est raconté en intégralité, ce long passage reste très intéressant mais s’éloigne un peu du genre policier.
Sébastien
La blonde en béton/ Michael Connelly.- Points, 2010